"Dans mon rêve alors que je survole une boue barattée,
Je reconnais La Finca de San Martin,
Sur les plis d’Avila où il a été dit que Paez,
entre ses batailles, rencontrait sa maîtresse.
Le gardien de la Finca m’avait dit
Qu’à l'époque coloniale la Comtesse était exilée
dans ses quartiers avec ses esclaves.
Dans mon innocence je babillais de mes rencontres
Et, vous avez feint l'indifférence jusqu'à
ce que je vous dis qu'il devient mon amoureux.
Puis sans un regard, vous me croisez dans la rue.
Je me retourne pour regarder votre retraite, et comme
la femme de Lot, je me transforme en une colonne de sel…
Le temps s’est arrêté, le sang n’a pas coulé
Et dans cet acte, vous avez repris tout ce que vous aviez apporté de Llano.
L’azur sans fin de son ciel, le vacarme des cigales au crépuscule,
La vipère tendre dans votre main, le cri de nuit du jabali
Le long sommeil de l’anaconda dans l’herbe, l’émeraude du colibris
lLanero chasse le jaguar et la tige du jaguar de lui.
Comme je redescend dans cette boue rouge,
Je me suis souvenue de tout sauf de votre nom."

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